Le chasse-meunet (Valet du meunier)
Ancien métier de valet de meunier, chargé des courses et des transports. Garçon meunier (aller chercher, mener la farine), domestique ou valet de meunier qui va chez les particuliers recueillir les manées pour les porter au moulin et en rapporter la farine.
Ils parcouraient jadis les villages à cheval ou à baudet.
Suivant les régions, le mot apparaît sous différentes variantes.
« Chasse-manée » (Picardie)
« Chasse-maisnié »
« Chasse-mounée » (Franche-Comté)
« Chasse-moutte » (Franche-Comté)
« Chasse-mulet » (valet de meunier autour de Paris)
« Chasseron »
Le rhabilleur
Le rhabilleur rebat les meules ; Il faisait le tour des moulins où, généralement, une chambre lui était spécialement destinée.
L’amoulageur
Spécialiste de la construction des roues à aubes pour moulin à eau. Il mobilise des connaissances en maçonnerie, métallurgie, hydraulique, mécanique, charronnage, charpenterie.
En 2007 il subsiste en France moins de 10 amoulageurs. La profession est recensée par le décret du 9 avril 1936, parmi les familles professionnelles en France au sein du corps des « ouvriers du bâtiment », qui reconnaît aussi les charpentiers-amoulageurs.
La Meunière
c'est connu, est très belle : sa réputation et les chansons le disent.
La meunière aide le meunier dans son travail ; souvent, surtout au XIX° siècle, elle remplace l'aide ou l'assiste. Il ne lui est pas toujours facile de faire le recueil du grain ou la livraison de la farine, car le sac est lourd et le transport pénible.
Pourtant, certaines le faisaient ! Quelques fois, devenue veuve, elle prenait en charge le moulin et remplaçait complètement son mari décédé. Le travail nécessite une condition physique que toutes n'avaient pas.
Lorsque le meunier est là, la tradition veut qu'elle détourne l'attention du client en lui proposant un verre au moment crucial, ou, si cela ne suffit pas, à laisser espérer une bonne fortune au client trop soupçonneux ! La meunière peut être aussi très sage et ne pas céder aux galants.